Résumé : Le nom de Thomas Mann est bien plus souvent associé à ceux de Nietzsche, Wagner, Goethe ou Schiller qu’à celui d’Offenbach. Pourtant, ce dernier n’est pas absent de son œuvre : il est cité à la fin de La Montagne magique et certaines musiques d’Adrian Leverkühn (Le Docteur Faustus), dans leur volonté de faire disparaître les contrastes entre haut et bas, entre érudit et populaire, ne portent-elles pas l’empreinte d’Offenbach, quand bien même celui-ci n’est jamais explicitement mentionné ?