Abstract: Revenant ici sur l’œuvre de Pierre Gascar, l’article interroge la place que cet observateur exceptionnel, premier écologiste de la littérature française, fait aux insectes. Considérés dans leur diversité et leur omniprésence de collectivité, ou vus dans la fragilité de leur individualité, Gascar les montre comme participant à tisser le réseau du vivant. Ils occupent la fonction de petit peuple de la nature, rôle qui permet aussi à Gascar de faire résonner les questions de justice sociale.