Résumé : Cet article porte sur la représentation paradoxale par Andrew Marvell de deux héros cromwelliens morts au combat, Francis Villiers et Archibald Douglas, qui met à mal l’imaginaire héroïque. Les objets emblématiques du héros martial (épée, armure) ne sont plus que des miroirs réfléchissant les traits de la personne. La figure du beau Narcisse vient s’inscrire, tel un palimpseste, à la surface de l'arme, oblitérant en partie le visage du héros épique.