Résumé : La conception téléologique du récit défendue par la poétique moderne s’accommode mal de l’analyse de La Vie de Marianne. Loin d’obéir à une progression rectiligne pour avancer vers sa fin, le roman de Marivaux semble immobile, déployant une structure en étoile autour de l’argument central de l’enfant trouvée. On se propose ici d’étudier les différents procédés qui caractérisent cette poétique.