Résumé : Cet article s’interroge sur le parallèle entre les deux recueils majeurs que sont Les Chimères (1854) et Les Contemplations (1856), prolongé par le récit d’Aurélia (1855), marqués par la présence obsédante de la mort et des morts, hantés par la croyance en la métempsycose. La comparaison fait apparaître l’inquiétude face au hiéroglyphe du réel et une méditation sur la disparition du divin qui inscrit la quête orphique en un vaste questionnement de la poésie comme langage funèbre.