Résumé : Le narrateur du Voyage en Orient achève son périple dans la capitale de l’Empire ottoman avec le sentiment d’être face à une scène de théâtre. Les Mille et Une Nuits servent de clé pour pénétrer l’envers du décor. La référence instaure une logique de défamiliarisation qui contribue à percer la surface lisse que la ville oppose au regard. Dès lors se révèle la dimension magique d’une Constantinople secrète qui vient sceller l’épanchement de la mythologie nervalienne au cœur du récit de voyage.