Résumé : L’Orient ottoman représente pour Nerval une expérience cosmopolitique qui s’oppose à la monotonie de l’Europe. La multiplicité des langues joue un rôle fondamental. Cette expérience est double : si les incompréhensions et les malentendus culturels sont légion au Caire et sur le bateau vers Beyrouth, Constantinople est le lieu d’une profusion linguistique heureuse. Le Voyage en Orient est alors initiation, celle de la progressive acceptation d’une Babel réconciliée dans son hybridité même.