Résumé : L’œuvre de Nerval entretient avec la poésie de Heine de nombreuses affinités. La traduction du « Lyrisches Intermezzo », parue en 1848 et accompagnée de présentations développées, en est une manifestation évidente, mais le début du travail de Nerval remonte au moins à 1840. On y retrouve des aspects majeurs de sa conception du lyrisme. Au-delà d’une simple confrontation à l’autre, une véritable interaction semble s’opérer, vecteur parmi d’autres du bouleversement de l’esthétique nervalienne.