Résumé : On assiste, sur la Toile et dans les médias traditionnels, à une explosion de néologismes de forme [éco-X] : écobéton, écoserre, etc. L’analyse de ces néologismes montre que la séquence éco- y est sémantiquement sous-spécifiée, que [éco-X] s’assortit d’une quasi-absence de contraintes de quelque nature qu’elles soient, et que éco- est un « duplicateur de famille » susceptible de s’appliquer à tous les membres d’une famille dérivationnelle, pour peu que l’un d’eux exprime un concept verdissable.