Présentation Lexique : nouveauté et productivité
- Type de publication : Article de revue
- Revue : Neologica
2018, n° 12. Lexique : nouveauté et productivité - Auteurs : Humbley (John), Sablayrolles (Jean-François)
- Pages : 11 à 19
- Revue : Neologica
- Thème CLIL : 3147 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Linguistique, Sciences du langage
- EAN : 9782406081968
- ISBN : 978-2-406-08196-8
- ISSN : 2262-0354
- DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-08196-8.p.0011
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 05/07/2018
- Périodicité : Annuelle
- Langue : Français
PRÉSENTATION
Lexique : nouveauté et productivité
Le lexique de toute langue naturelle vivante ne cesse d’évoluer, par des obsolescences et disparitions (qui passent la plupart du temps inaperçues sur le moment), et par des innovations qui sont, en général mais pas toujours, plus remarquées. Ces innovations se manifestent par l’apparition de nouveaux signes ou de nouveaux emplois de signes existants. La question se pose dans ce deuxième cas de savoir s’il s’agit du même signe, avec des variations, ou de signes différents (voir l’indissolubilité du signe linguistique de Saussure rappelée, pour les emprunts, par Winter-Froemel, 2009 : 90). Une des tâches des linguistes s’intéressant à la néologie est d’identifier le ou les procédés qui produisent ces nouveautés.
La productivité des procédés identifiés et des éléments linguistiques en jeu est variable, à un moment donné, et il y a aussi des variations sur la longue durée : des procédés deviennent moins productifs, d’autres apparaissent. Benveniste (BSL, 1966) avait intitulé un de ses articles « Formes nouvelles de la composition nominale ». Alain Rey et Josette Rey-Debove dans la préface du Petit Robert (1993 : XVI) indiquent que « l’époque actuelle invente d’autres procédures pour créer des mots ». Sablayrolles (2003) faisait des constatations analogues. Certaines formations données comme des vestiges, morts et improductifs (les superlatifs synthétiques en -issime par exemple sous la plume de Brunot dans Histoire de la langue française), ont ainsi ressuscité à la fin du xxe siècle.
Ces variations sont un des problèmes qui se posent à l’étude de la productivité lexicale. Il y en a bien d’autres qui ont reçu des réponses et des traitements divers. Indiquons-en quelques-uns sans prétendre à l’exhaustivité.
Le traitement automatique des langues bute sur des unités lexicales absentes des dictionnaires utilisés par la machine. La proportion de mots inconnus serait de 10 % d’après Renouf (2014) citée par Cartier (2016). Cette constatation est déjà ancienne et une des solutions qui avaient été proposées était d’entrer dans les dictionnaires électroniques des formes régulières non attestées auparavant ou du moins non intégrées dans la 12nomenclature des dictionnaires traditionnels. C’est ainsi qu’André Dugas (1990), constatant l’écart entre les dizaines de milliers d’entrées dans les dictionnaires et les centaines de milliers d’unités utilisées dans les énoncés, proposait en 1992 d’entrer les formes possibles préfixées en auto. La plupart des verbes (et des noms d’action dont ils sont la base) peuvent être préfixés par re- pour la répétition. Redormir n’est pas ordinairement une entrée dans les dictionnaires monovolumaires contemporains (mais il y en a une dans Le Nouveau Littré). Son attestation dans un énoncé est-elle pour autant un néologisme ? On peut se poser la question tellement le signe est prédictible et disponible. En revanche si on trouvait reradicaliser pour un terroriste repenti qui aurait été déradicalisé, mais qui se serait à nouveau radicalisé, n’aurait-on pas affaire à un vrai néologisme ? La question des rapports entre productivité, disponibilité, régularité, etc. n’est pas nouvelle et a été abordée, entre autres, par Dal (2003) du point de vue de la morphologie. Elle peut être reprise en se plaçant du point de vue de la néologie, en prenant en compte en particulier ce que des extracteurs comme Logoscope, Néoveille ou Pompamo fournissent comme données, et les calculs que ces outils permettent de faire. Les morphologues de la naturalité (voir entre autres Dressler et alii 1987, Poitou 1984, 1992), etc. s’appuient sur la néologie pour montrer ce qui était naturel (au sens de « non marqué ») dans le système de la langue par rapport à des procédés marqués car moins attendus et moins naturels. Les nouveaux verbes du français appartiennent ainsi au premier groupe, non marqué donc naturel, celui en -er, et la doxa affirme que c’est le seul groupe productif en français contemporain. Mais à côté de cette naturalité générale, indépendante du contexte, les morphologues ont montré l’existence d’une naturalité dépendante du contexte. Un éventuel nouveau verbe monosyllabique en -i- en anglais comme bing formera sont prétérit en -a- (bang) et son participe en -u- (bung), et pas en -ed, formation régulière, par exemple (voir J. Bybee et C.-L. Moder, 1983, cité par Poitou 1988). En français les nouveaux verbes formés sur une base dénommant une matière ou un astre sont du deuxième groupe comme le montrent les récents amarsir et aneigir (« en aneigissant »).
La solution évoquée ci-dessus de gonfler les dictionnaires avec des entrées pas nécessairement utilisées conventionnellement pose en effet le problème du possible et de l’attesté. Si les lexicologues se sont traditionnellement intéressés au lexique conventionnel, tel qu’il est plus ou moins parfaitement consigné dans les dictionnaires, des morphologues comme Danielle Corbin (1987), et bien d’autres après elle (voir 13Fradin 2003), ont récusé ce point de vue et lui ont substitué l’étude du système des mots possibles en langue. Cette approche a fait découvrir de nombreuses régularités et de nombreux faits. Mais les notions de néologisme et de productivité ont alors perdu en grande partie leur validité (puisque celle-ci ne peut guère se mesurer que sur l’attesté : telle règle est plus souvent activée que telle autre, tel élément est plus employé qu’un autre, concurrent, etc.) alors que les morphologues de la naturalité (voir supra) en avaient fait un point fort de leur approche de la morphologie lexicale, et ce n’est pas sans intérêt, pour mettre en relief ce qui est vivant et productif, ce qui l’est moins et ce qui ne l’est plus du tout à une époque donnée. Et, pour cela, les néologismes fournissent des outils précieux (c’est ce que Sablayrolles 2000 appelle des néologismes-outils par opposition aux néologismes-objets, données linguistiques incontournables que tout modèle linguistique doit pouvoir traiter). Les hapax, occasionalismes (voir Dal et Namer 2016), premières occurrences de néologismes qui se diffuseront éventuellement après leur création comme ceux dont la diffusion est déjà commencée sont autant d’éléments à prendre en compte dans cet objectif de mesure de la productivité. Par ailleurs le passage du possible à l’attesté à un moment donné dans des circonstances énonciatives précises ne peut être négligé et mérite d’être étudié d’un point de vue linguistique, par des linguistes. Sinon, qui le fera ?
De plus, avec le temps et leur circulation, les unités lexicales ont tendance à voir leur sens évoluer et à se démotiver. S’est posée et se pose encore alors la question de savoir si les lexies sont créées à chaque emploi par les règles (cela a été la solution dans les débuts de la grammaire générative transformationnelle, voir encore Halle 1973) ou si, même complexes construites, elles ne sont pas répertoriées dans des dictionnaires mentaux, quelles que soient leurs formes. Les règles de construction des mots fonctionneraient en revanche très bien pour les néologismes, dont le sens est le plus souvent compositionnel. C’est à une solution de ce type qu’arrivait Jackendoff 1977 pour qui les « règles de redondance », formulées pour traiter les régularités observées entre des mots mémorisés comme des touts, servaient à la création de nouvelles unités lexicales. Sur tous ces points voir Sablayrolles (2000 : 3.1.2.2.). Paradoxalement, les règles de formation des mots tirées des mots existants conventionnellement ne servent pas alors à en rendre compte mais elles servent, secondairement, pour la construction de mots nouveaux, et les RCM formulées par D. Corbin seraient très utiles pour rendre 14compte des néologismes, dont elle récusait la pertinence (Corbin, 1975), mais beaucoup moins pour les lexies conventionnelles qui se chargent d’idiosyncrasie et dont beaucoup doivent être traitées dans un module spécifique, au sein de son modèle associatif et stratifié (Corbin, 1988).
Ces questions portent sur la productivité morphologique, mais elles s’appliquent également à la productivité sémantique, avec la polysémie régulière, du type des noms abstraits d’action susceptibles dans certains cas de renvoyer à ce qui est créé par l’action. Le passage du singulier au pluriel facilite ce passage sans en être toutefois une condition nécessaire (la construction d’un immeuble / des constructions, mais une construction peut aussi être un concret : la construction s’est effondrée). Se pose en revanche la question de savoir si les évolutions de sens, par extension ou restriction, relèvent de la productivité. En tout état de cause, contrairement à ce qui est souvent dit et écrit, ces évolutions ne semblent pas relever de la néologie au sens propre, mais il n’y a pas unanimité de la communauté linguistique à ce sujet. Et c’est un point à débattre.
Dans « Variabilité du langage et productivité lexicale : problèmes et propositions méthodologiques », Christophe Gérard rappelle les déficiences définitionnelles de la notion de productivité, diverses et non assurées. À cela s’ajoutent des problèmes méthodologiques pour la prise en compte des dimensions du discours dans la mesure de la productivité – variable en fonction de cinq domaines du langage – d’affixes et de procédés de créations lexicales. Au sein de celles-ci l’auteur, dans la lignée de Coseriu et Koch, argumente en faveur de la primauté du genre discursif, dont il regrette qu’il soit souvent délaissé.
Emmanuel Cartier et Najet Boutmgharine s’intéressent aux « Tendances morphologiques du français contemporain : étude linguistique et statistique à partir des données de Néoveille » qui est une plate-forme de veille néologique semi-automatisée et d’analyse linguistique des néologismes reconnus comme tels par les experts linguistes. Ils examinent les résultats français fournis par Néoveille depuis sa mise en service en juillet 2015 de plusieurs points de vue : une échelle de fréquence des procédés de création ; les variations numériques en fonction des journaux, domaines, pays ; la fréquence relative des affixes (préfixes et suffixes), des différents schémas de composition attestés…
Poursuivant leur réflexion de longue date sur la productivité morphologique, Georgette Dal et Fiammetta Namer s’appuient, pour la mesurer et malgré la défiance qui les entoure, sur les occasionnalismes dans « Occasionnalismes ludiques, créativité et productivité ». 15Dans la mesure où une des tâches du morphologue constructiviste est d’identifier les procédés productifs, les créations des locuteurs en fonction de leurs besoins, même si celles-ci restent des hapax ou se diffusent peu, sont révélatrices des procédés disponibles. Les autrices s’intéressent tour à tour aux difficultés de leur repérage, aux circonstances qui conduisent à leur émergence puis sur leur apport dans les calculs de la productivité.
La question de la productivité lexicale ne se pose pas uniquement pour la morphologie : elle touche aussi la sémantique. C’est cette dimension qu’examinent Lucie Barque, Pauline Haas et Richard Huyghe dans « Polysémie régulière et néologie sémantique : constitution d’une ressource pour l’étude des sens nouveaux ». Traditionnellement moins étudiés du fait de leur difficulté de repérage automatique, les néologismes sémantiques méritent d’être examinés de près. Une voie d’accès est celle des procédés créant les nouveaux sens : extension de sens, restriction de sens, métaphore, métonymie… L’objectif est de mettre en regard les différents patrons du point de vue de leur régularité. Après des réflexions sur la polysémie régulière, les auteurs exposent la manière dont ils ont établi des patrons de polysémie nominale avant d’étudier les relations entre polysémie régulière et néologie sémantique.
S’appuyant tant sur les néologismes qui se sont diffusés au point d’être lexicographiés que sur des occasionnalismes, Elisa Mattiello montre, à partir du cas de -burger, un changement de statut et de signifié de ce formant, avec une évolution de la créativité à la productivité, du fait du nombre des occasionnalismes qui se sont développés par analogie de mots bien établis. Leur nombre contribue à stabiliser le schéma et à développer sa productivité.
Pascal Somé étudie « La productivité lexicale dans Les Soleils des Indépendances d’Ahmadou Kourouma : description et interprétation des néologismes ». Il montre les principes de formation assez systématiques utilisés par Kourouma, dans une de ses premières œuvres dans laquelle il est encore très influencé par sa langue maternelle, le malinké : il procède à des interférences entre le français et le malinké, en malinkinisant le français. Pascal Somé les classe en fonction des matrices lexicogéniques mises en œuvre dans ces innovations lexicales, morphosémantiques, sémanticosyntaxiques (en particulier des changements de construction et de combinatoire) ou essentiellement sémantiques.
La partie thématique se clôt avec la contribution de Stéphane Patin « La suffixation appréciative espagnole : réflexions et application dans 16un contexte didactique francophone ». La question de la productivité lexicale est en effet un enjeu majeur pour les apprenants d’une langue étrangère, tant dans l’interprétation de lexies alors inconnues d’eux, qu’elles soient nouvelles ou anciennes, que dans la production. C’est particulièrement vrai des suffixes appréciatifs de l’espagnol.
Quatre articles constituent la partie varia de ce numéro. Ce dont les directeurs de la revue se réjouissent et ils profitent de l’occasion pour inciter des auteurs à leur faire parvenir des propositions d’articles en relation avec la néologie.
Le premier, de Jasmine Perez, « Végane : un mot nouveau exposé au sentiment de la langue » fait le point sur l’histoire de ce mot depuis sa création aux USA en 1944 jusqu’à l’époque contemporaine où il a essaimé dans de nombreux pays. La langue française l’a intégré assez tard et de nombreux débats ont eu lieu sur son orthographe et sa prononciation, ainsi que sur les équivalents autochtones proposés en français (FranceTerme, OQLF), tant au sein de la communauté végane que de diverses institutions officielles ou privées (dont les dictionnaires millésimés de la langue générale qui ont fait des choix différents).
Ce sont des changements sémantiques qu’étudie Riham El Khamissy dans « Néologismes de sens en contexte politique contemporain ». L’étude porte sur les deux mots arabes (égyptiens) felloul et ikhwane dont l’usage est très fréquent, en particulier dans la presse, depuis la révolution égyptienne de 2011 qui voit la démission forcée du président Moubarak. Ces inflexions sémantiques, avec le développement d’une connotation péjorative, apparaissent par contraste avec les sens consignés par des lexicographes, anciens ou contemporains. L’article se termine par l’étude de l’emploi de ces mots dans la presse francophone.
L’article de Corina Veleanu porte sur les innovations dans le domaine juridique avec une perspective contrastive : « La néologie juridique : quelques observations en jurilinguistique contrastive ». Elle s’intéresse à des termes relevant de la corruption : whistle-blower / whistleblower, whistleblowing et ecoreati, ecomafia, ecocide, en français et en italien. Le premier est un emprunt à l’anglo-américain où il est bien implanté depuis longtemps et qui a migré récemment dans plusieurs langues romanes, avec des problèmes de création ou non d’équivalents autochtones. Le second d’origine italienne met en œuvre un fractolexème (eco) et s’est plus ou moins développé dans d’autres langues, pour des raison linguistiques et extralinguistiques. L’étude de ces exemples conduit à une réflexion sur 17les échanges entre domaines spécialisés et langue commune ainsi que sur des questions de légitimité, linguistique et juridique.
Le dernier article, de Félíx Rodriguez et José A Sánchez Fajardo, est une étude contrastive, anglais et espagnol, d’un procédé de création lexicale, la troncation. Si le phénomène, sous ses diverses manifestations, est bien connu, l’attention des linguistes s’est moins portée sur les motivations et fonctions de ces unités lexicales tronquées, ce à quoi se consacrent les auteurs, en se fondant sur des données issues de plusieurs corpus : des dictionnaires et des ressources en ligne.
Comme dans tous les numéros précédents, ce volume s’achève avec des rubriques consacrées à la vie de la néologie (événements récents ou à venir, et malheureusement, une notice nécrologique en hommage à Jean-Claude Boulanger), à une bibliographe de la néologie et à des comptes rendus. L’un des deux porte sur un livre collectif qui avait été présenté dans la bibliographie du no 11.
Jean-François Sablayrolles
Paris 13, htl umr 7597
John Humbley
Paris 7, clillac-arp
18Références bibliographiques
Benveniste Émile ([1966] 1974), « Formes nouvelles de la composition nominale », in Bulletin de la Société de linguistique de Paris (BSL), t. 61, 1966, p. 82-95, repris dans Problèmes de linguistique générale (2), Gallimard, p. 163-176.
Brunot Ferdinand ([1905-1943], 1966), Histoire de la langue française, Paris, A. Colin.
Cartier Emmanuel (2016), « Neoveille, système de repérage et de suivi des néologismes en sept langues », Neologica no 10, p. 101-131.
Corbin Danielle (1975), « La notion de néologisme et ses rapports avec l’enseignement du lexique », Bulletin de recherche sur l’enseignement du français (BREF) nouvelle série no 4, 1975, p. 41-57.
Corbin Danielle (1987), Morphologie dérivationnelle et structuration du lexique. Tübingen : Max Niemeyer Verlag.
Corbin Danielle (1988), « Pour un composant lexical associatif et stratifié », D.R.L.A.V. no 38, p. 63-92.
Dal Georgette et Namer Fiammetta (2016), « À propos des occasionnalismes », 5e Congrès mondial de Linguistique française, actes disponibles en ligne.
Dal Georgette, 2003, voir infra Langue française : son article et présentation du numéro ainsi que sa bibliographie.
Dressler Wolfgang U., Panagl Oswald, Mayerthaler Willi, Wurzell Wolfgang Ullrich (1987), Leitmotivs in natural morphology, Studies in language companion series 10, John Benjamins publishing company, Amsterdam.
Dugas André (1990), « La création lexicale et les dictionnaires électroniques », Langue française no 87, p. 23-29.
Dugas André (1992), « Le préfixe auto- », Langue française no 96, Décembre 1992, p. 20-29.
Fradin Bernard, 2003, Nouvelles approches en morphologie, PUF.
Halle Morrris (1973), « Prolegomena to a theory of word formation », Linguistic inquiry 4 –1.
Jackendoff Ray ([1975] 1977), « Régularités morphologiques et sémantiques dans le lexique », 1975, trad. franç. Dans Langue théorie générative étendue Ronat M. éd, Paris, Hermann, 1977.
Langue française no 140, (2003), sous la direction de Georgette Dal en particulier son article « Productivité morphologique : Définitions et notions connexes » p. 3-23, qui fait l’état de la question et propose une importante bibliographie. De brefs comptes rendus des articles de ce numéro ont été élaborés par John Humbley dans la Bibliographie de la néologie du no 1 de Neologica, 2007, p. 203-218.
Poitou Jacques, 1984, « Théories de la naturalité en morphologie », D.R.L.A.V. no 31, 1984, p. 49-66.
19Poitou Jacques (1988), « Morphologie flexionnelle et productivité », D.R.L.A.V. no 39, 1988, p. 117-149.
Poitou Jacques (1992), « Remarques sur la création de néologismes. Productivité et acceptabilité », Cahiers du CIEL 1992, p. 47-71.
Renouf Antoinette (2014), “Semantic Neology : the challenges for automatic identification” Neologica no 8, p. 185-220.
Rey Alain et Rey-Debove Josette (1993), Présentation du Nouveau Petit Robert, éd. Le Robert.
Sablayrolles Jean-François (2000), La néologie en français contemporain “examen du concept et analyse de productions néologiques récentes”, Honoré Champion, 2000.
Sablayrolles Jean-François (2003), « La néologie en français contemporain », Innovazione lessicale e terminologie specialistiche nella società del plurilinguismo, G. Adamo et V Della Valle éd., coll. Lessico Intellettuale Europeo, Leo S. Olschki, Florence, p. 205-224.
Winter-Froemel Esme (2009), « Les emprunts linguistiques : enjeux théoriques et perspectives nouvelles », Neologica no 3, p. 79-122.