Résumé : Cet article propose un parcours « ironico-dépressif » des enjeux politiques de l’œuvre de Nathalie Quintane. Sous les allures d’un discours de campagne, les grands chantiers politiques de l’expérimentation littéraire sont passés en revue : transformations de la langue, désaffection des lecteurs, efficacité réelle du poétique, recettes pour le mal d’imaginaire. L’idée est de réapprendre à lire afin de déchiffrer la psychopathologie ambiante.