Résumé : Cette étude propose de considérer le prologue du Pantagruel comme un subtil exercice rhétorique qui viserait à pousser les lecteurs à s’émanciper de l’autorité absolue du narrateur dominant, tentative qui annonce déjà les démarches raffinées du chef-d’œuvre programmatique que sera le prologue du Gargantua. Les insultes finales et le voile facétieux servent de masque efficace à la stratégie sério-comique de l’auteur-narrateur.