Résumé : La possibilité d’attribuer le Débat de Folie et d’Amour à Maurice Scève est abordée ici par une analyse détaillée du sonnet de Scève en l’honneur de Louïze Labé. L’implicite mais étroite relation entre les deux textes, jusqu’ici réputée problématique, est mise en lumière et expliquée. Ce sonnet se révèle ainsi comme le plus autorisé des commentaires métapoétiques, même sur Délie, et plus généralement, sur le but et la place de l’écriture poétique dans l’aventure spirituelle du poète.