Résumé : À partir d’un corpus marotique, l’article s’interroge sur la portée d’épîtres qui, pour être à l’origine envoyées éventuellement à un correspondant unique dans une visée bien précise, se retrouvent lues à la cour ou intégrées à un recueil. Il montre à quel point le sens de l’épître ne cesse d’évoluer selon les nouveaux contextes dans lesquels elle apparaît et les nouveaux publics qui en sont les destinataires – ce dont Marot, pleinement conscient, sait jouer.