Abstract: L’article éclaire un pan de la poésie de Charles Fontaine au prisme d’un phénomène récurrent dans la poésie du xvie siècle, le jeu de mots et la rêverie sur l’onomastique. Il montre comment le nom propre fonde une identité poétique centrée sur un imaginaire liquide empreint de fécondité, qui permet de déterminer relations et amitiés poétiques. Enfin, l’image de la fontaine légitime le choix d’un style à même d’apaiser la soif spirituelle du lecteur comme de faire couler à flots les vers.