Résumé : L’article procède à une lecture croisée de deux interprétations de l’histoire de Médée, l’une littéraire et renaissante, l’autre cinématographique et « moderne » : la Médée de Jean de La Péruse (une tragédie dite « humaniste », rédigée probablement en 1553 et publiée trois ans plus tard) et la Médée (1969) de Pier Paolo Pasolini. À travers leur comparaison, il s’agit de se demander en quoi, malgré tout ce qui les sépare, elles opèrent par le biais de la citation et surtout de la répétition.