Résumé : Les histoires de singes chez Bonaventure des Périers et Sorel présentent des enjeux narratifs et satiriques différents. Elles convergent dans l’élaboration concertée d’un dispositif d’émancipation intellectuelle contre la sottise : ces deux textes mettent en place, sous le masque du singe, une rhétorique facétieuse cryptée qui revisite la topique lucrétienne du « remède sucré » et insinue un savoir naturaliste hétérodoxe.