Abstract:Le Miroir de l’âme pécheresse de Marguerite de Navarre (1531) est nourri de sa correspondance avec Guillaume Briçonnet. Alors que l’évêque marie les idées novatrices de l’évangélisme aux fleurs de la doxa misogyne, l’autrice revisite la question de l’infériorité féminine. L’article, révélant un débat implicite entre eux sur les représentations de la femme, met en évidence un traitement inédit de la question féminine qui place Le Miroir en précurseur inattendu de L’Heptaméron.