Résumé : Devenu critique d’art malgré lui, Théophile Gautier rédigea une trentaine de Salons et sut, en dépit des contraintes dont l’exercice était assorti, s’acquérir une réelle influence auprès d’un large public. Mettant à profit la tribune du journal pour faire « l’éducation pittoresque » de ses contemporains, il forgea à la fois une « langue picturale », un ensemble de concepts et un discours qui apparente sa critique à de multiples genres littéraires, redéfinissant le genre du Salon hérité de Diderot.