Résumé : Aux Méditations esthétiques, essai sur le cubisme de 1913, il faut adjoindre presque neuf cents pages d’articles de journaux du chroniqueur Apollinaire pour cerner sa critique d’art, qui le rendent l’héritier de Diderot et de Baudelaire. Loin qu’elles entérinent l’idée répandue d’un manque de pensée cohérente sur l’art, elles témoignent à la fois d’une attention à la tradition et d’une exceptionnelle ouverture aux nouveautés des avant-gardes ; mais aussi, c’est la couleur devenue lumière qui devient pour lui l’avenir de l’art.