Résumé : L'emploi du mot barbaros permet une approche nuancée des préjugés et de l'idéologie chrétienne qui guident le commentaire de Tzetzès à l'Alexandra de Lycophron, qui est fondé sur une triple méthode d'allégorèse, déduite notamment de la lettre du texte. Attaché à la pureté de la langue grecque, le Byzantin repère tout ce qui s'en écarte, mais paraît s'efforcer aussi de montrer comment le voisinage du grec a pu agir comme un ferment d'élévation morale et spirituelle au sein même de la barbarie.