Résumé : L’Ovide moralisé relit, après Jean de Meung, le mythe de Pygmalion. Il atténue les aspects les plus choquants de l’amour du sculpteur pour son œuvre et comme ses modèles il considère Pygmalion comme un symbole de l’artiste et de l’auteur. Son apport propre consiste à lire dans le mythe une prophétie de la Révélation en appliquant les méthodes de l’allégorie chrétienne. Pygmalion est l’image du Dieu trinitaire et Galatée celle de l’âme humaine créée, rachetée et ornée de vertus.