Résumé : Publié en 1555, Le Solitaire second de Pontus de Tyard met au jour les théories musicales des Anciens. Or, au vocabulaire technique déployé afin de transmettre les règles de cet art issu du quadrivium, se mêlent d’autres considérations spirituelles et subjectives. L’étude du lexique permettra de montrer que l’union de la science et de la spiritualité, enchâssée dans l’écriture de ce traité, est à l’image de ce principe néoplatonicien fondamental défendu par Tyard, celui de « fureur poétique ».