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Classiques Garnier

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  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : Musica humana. La musique dans la pensée de l’humanisme italien
  • Pages : 7 à 9
  • Collection : Bibliothèque de la Renaissance, n° 10
  • Série : 2
  • Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
  • EAN : 9782812411106
  • ISBN : 978-2-8124-1110-6
  • ISSN : 2114-1223
  • DOI : 10.15122/isbn.978-2-8124-1110-6.p.0007
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 29/08/2013
  • Langue : Français
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Les chapitres suivants, issus de communications de colloques, sont publiés dans une version révisée et augmentée :

Introduction, « De l’harmonie à la grâce » :

« Harmonie, beauté et grâce », Musica corporis. Savoirs et arts du corps, de l’Antiquité à l’âge moderne, éd. F. Malhomme, E. Villari, Turnhout, Brepols, 2010, p. 13-29.

Premier chapitre, « Pétrarque et la musique de l’âme » :

« Pétrarque et la musique de l’âme », L’Intériorité au temps de la Renaissance, éd. M.-T. Jones-Davies, Paris, Champion, 2005, p. 67-93.

Deuxième chapitre, « La musique et les studia humanitatis » :

« Musique, savoir et virtù. La musique dans la pédagogie de l’humanisme italien », in F. Malhomme, A.-G. Wersinger (éd.), Mousikè et Aretè. La musique et l’éthique de l’Antiquité à l’Âge moderne, p. 175-192. © Librairie philosophique J. Vrin, Paris, 2007. http://www.vrin.fr

Troisième chapitre, « Beauté et inspiration musicale chez Marsile Ficin » :

« Beauté et inspiration musicale chez Marsile Ficin », Harmonia vocum. Philosophies de la voix, de l’Antiquité à l’âge humaniste et classique, éd. F. Malhomme, M. Semi, Milano, Mimesis, à paraître.

Quatrième chapitre, « Musique et encyclopédisme chez Ange Politien » :

« Musique et encyclopédisme chez Ange Politien », Les Encyclopédies, construction et circulation du savoir, dir. M. Groult, p. 70-102. © L’Harmattan, 2011.

Sixième chapitre, « Musique et architecture chez Cesare Cesariano » :

Version augmentée et remaniée de « La musique dans le commentaire au De Architectura de C. Cesariano (1521) », Commenter et philosopher

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à la Renaissance, éd. L. Boulègue, Lille, Presses Universitaires du Septentrion, coll. « Cahiers de philologie », 2013.

Septième chapitre, « La douceur de l’harmonie. Daniele Barbaro, Gioseffo Zarlino et l’aristotélisme vénitien » :

« Penser la musique dans la deuxième moitié du Cinquecento. Daniele Barbaro, Gioseffo Zarlino, et l’aristotélisme padouan », Le Fonti dell’estetica musicale. Nuove prospettive storiche, éd. M. Semi, Musica e storia, vol. 15, no 2, 2007, p. 363-393, © Il Mulino.

Neuvième chapitre, « Tragédie et musique dans l’aristotélisme poétique du Cinquecento » :

« Tragédie et musique dans l’aristotélisme poétique du Cinquecento », Renaissances de la tragédie. La Poétique d’Aristote et le genre tragique, de l’Antiquité à l’époque contemporaine, éd. F. Malhomme, L. Miletti, G. M. Rispoli, M.-A. Zagdoun, Atti dell’Accademia Pontaniana, Supplemento N.S., vol. LIX, Napoli, Accademia Pontaniana, 2011, p. 363-401.

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… celui qui mêle avec le plus de beauté la gymnastique à la musique, et dans la meilleure mesure les applique à son âme, celui-là, dirons-nous très justement, est parfait musicien et parfait harmoniste, bien plus que celui qui règle entre elles les cordes d’un instrument.

Platon, République, III, 421 a

Tu m’enseignes comment les voix aiguës et les voix graves s’harmonisent, comment des cordes qui rendent un son différent peuvent les accorder. Ah ! plutôt, fais en sorte que l’harmonie règne dans mon âme, qu’il n’y ait pas de dissonance dans mes volontés. Tu m’apprends quels sont les modes plaintifs ; apprends-moi plutôt à ne pas exhaler de plaintes dans l’adversité.

Sénèque, Lettres à Lucilius, 88, 9

Quiconque pénètre en lui-même comprend ce qu’il en est de la musique humaine. Qu’est-ce qui mêle au corps cette vivacité immatérielle de la raison, si ce n’est une certaine harmonie et un certain équilibre réalisant une seule consonance, pour ainsi dire, entre des sons graves et des sons aigus ? Qu’y a-t-il d’autre qui unisse entre elles les parties de l’âme qui, selon Aristote, réunit en elle du rationnel et de l’irrationnel ? Qu’y a-t-il d’autre qui unisse entre eux les éléments du corps ou qui en maintienne les parties selon un ordre soigneusement établi ?

Boèce, Traité de la musique, I, 2