Résumé : En abordant les cimetières qui jalonnent le roman tardif d’Ysaïe le Triste comme une métaphore filée de l’héritage littéraire, cet article relève un déplacement dans la fonction de la merveille. Dans ces visites de tombeaux où le héros évolue comme une figure de lecteur, le surnaturel sert moins à enchanter le récit qu’à mener une réflexion métatextuelle sur le passé du genre romanesque.