Résumé : Cet article vise à cerner le rapport à la merveille propre aux chansons de geste du xive siècle en analysant leur mode de représentation de phénomènes naturels (orages, tempêtes et brouillard). Tout en s’inspirant de genres étrangers à l’univers épique et en puisant dans l’héritage des chansons de geste antérieures, ces épopées tardives se distinguent par leur tendance à démystifier les phénomènes météorologiques, qui sont moins attribués à une puissance surnaturelle qu’à une source naturelle.