Résumé : Cet article soutient que la mise à distance du merveilleux dans le Guillaume de Dole de Jean Renart participe moins d’une esthétique « réaliste » que d’une exploration critique du rôle du merveilleux dans la fabrique du romanesque. Aux merveilles associées à la vision suivant l’étymologie du terme (mirari), il substitue des merveilles à oïr et à conter qui relèvent de l’audition et du langage, montrant ainsi que le surnaturel sert avant tout de prétexte à la narration.