Résumé : Cet article examine quelques romans du xiiie siècle qui brouillent les conventions en représentant des scènes associées au régime narratif « belliqueux ». Non seulement ces épisodes guerriers adoptent un fonctionnement narratif décalé par rapport à la trame de ces récits, mais ils procèdent à une forclusion du merveilleux. L’hétérogénéité de ces scènes tend à confirmer que le clivage entre l’épique et le romanesque repose sur une partition des registres entre matières merveilleuse et belliqueuse.