Résumé : Cet article propose de remplacer la typologie du surnaturel de Jacques Le Goff par une opposition théorique entre le « merveilleux de transcendance » et le « merveilleux d’altérité ». L’analyse de la chanson de Tristan de Nanteuil illustre la pertinence de ce nouveau cadre en montrant comment le merveilleux d’altérité, issu de genres étrangers à l’univers épique, est réinvesti par le merveilleux de transcendance afin de correspondre au programme générique de l’épopée.