Résumé : Œuvre en prose composée au xve siècle pour Philippe le Bon, le remaniement tardif du roman en vers Florimont (xiie siècle) permet d’étudier comment la transposition formelle et de la distance historique infléchissent la représentation du merveilleux. Non seulement la mise en prose renforce la dimension édifiante de son modèle en s’offrant comme un « miroir du prince », mais elle s’engage encore plus ouvertement sur la voie du divertissement romanesque par l’insistance sur les épisodes merveilleux.