Résumé : Rattaché tour à tour aux genres historiographique et romanesque, le Roman de Brut de Wace fait l’objet d’une importante hésitation générique. Cet article vise à lever une part de cette ambiguïté en envisageant la nature et le traitement des motifs merveilleux comme autant de marqueurs génériques. Par leur fonction dans le récit ou par leur origine dans la tradition historiographique, les merveilles du Brut s’accordent davantage à la pratique du chroniqueur qu’à celle du romancier.