Résumé : En comparant le Roman de Troie de Benoît de Sainte-Maure à ses mises en prose postérieures, cette étude interroge les cadres génériques qui balisent la représentation des motifs merveilleux. Tandis que le roman en vers investi le merveilleux pour mener une exploration autoréflexive de l’écriture romanesque, ses mises en prose sont guidées par une exigence de vérité et de moralisation empruntée au modèle de l’histoire, qui les amène à replacer la merveille dans l’ordre des causalités divines.