Résumé : En comparant deux fables généalogiques qui partagent une structure similaire, cette étude distingue le rôle du merveilleux dans le cadre épique et dans le cadre romanesque. Alors que la chanson de geste du Chevalier au Cygne oppose le merveilleux chrétien au surnaturel diabolique afin de renforcer une éthique hautement polarisée, le roman de Mélusine cultive la plurivocité en mettant la merveille au service d’un épaississement du sens.