Résumé : Cet article montre que l’apparent mélange des genres dans la Belle Hélène de Constantinople repose en fait sur la combinaison de matrices génériques clairement identifiables (vie de saint, chanson de geste et roman) qui se côtoient sans pour autant perdre leur identité. Si l’hagiographie demeure la dominante qui guide l’interprétation, ces trois modèles génériques coexistent dans une certaine forme d’équilibre, qui relève davantage de l’hybridation que du syncrétisme.