Résumé : Cet article dégage deux fonctions principales du merveilleux dans les textes scientifique. La première relève d’une rhétorique de la persuasion, qui consiste à démontrer la supériorité du discours savant en assimilant la merveille à une illusion qui doit se laisser dissiper par le savoir rationnel. La seconde fait du merveilleux une véritable voie d’accession au savoir, servant à explorer ce qui relève du domaine du possible sans nécessairement se manifester dans le réel.