Résumé : Œuvre inachevée composée de quatre ébauches laissées en marges d’un manuscrit, le roman des Fils du roi Constant revisite notamment l’épisode de la conception de Merlin. Il s’attaque ainsi, à l’extrême fin du xiiie siècle, à une matière déjà saturée qu’il tente de renouveler en misant sur l’accumulation des motifs merveilleux et des prestiges démoniaques. Cet article soutient que cette surabondance de la merveille engendre un effet de familiarité qui en sape l’efficacité narrative.