Résumé : Cet article analyse la présence d’une morale libertine dans quatre œuvres burlesques à partir d’une remarque de Furetière associant la littérature burlesque au courant libertin : deux travestissements du 4e livre de l’Énéide par Scarron et Furetière, Le Voyage de Mercure de ce dernier et Le Jugement de Pâris de Dassoucy. Il s’agit plus spécifiquement d’étudier quels arguments trouvent leur place dans les poèmes burlesques et quelles manières utilisent les poètes pour faire entendre ces voix libertines.