Résumé : Le vaste corpus des poèmes encomiastiques contemporains du siège de La Rochelle (1628) offre des modèles variés d’allégorie morale et politique. L’article étudie plusieurs modes de fonctionnement, d’abord grâce aux scènes de « lit de justice » réunissant Louis XIII, Richelieu et une personnification de la ville rebelle. À partir d’une réflexion sur les jeux onomastiques, il analyse ensuite le traitement particulier de l’allégorie de la justice, aisément confondue avec la figure du roi.