Résumé : La poésie chrétienne a côtoyé la poésie rustique profane où elle a trouvé une matière propice à une conversion de la muse. Le présent article considère les diverses espèces de solitudes sacrées, occasions de méditations théologiques et morales. Si parfois la retraite prend la forme d’une séparation érémitique, elle coïncide, plus souvent, avec la sociabilité chrétienne aux champs, à travers la forme dialoguée de l’églogue ou le sous-genre de la lettre en vers.