Résumé : Après la première censure des Essais, Montaigne met au clair son point de vue dans l’ajout de l’incipit du chapitre « Des prieres » : il faut séparer les domaines de la théologie et de la philosophie ; pas d’hérésies là où il n’y a que des pensées pleines d’incertitude et de recherche. Beaucoup de termes employés par Montaigne n’étaient en effet pas du goût de la censure. Aux yeux des consultores parfois Montaigne s’approche pernicieusement de certaines positions protestantes.