Résumé : Cet essai étudie l’ambiguïté du lien entre l’habit et l’identité dans des sociétés qui misaient sur la valeur cognitive de l’extériorité, alors que la Méditerranée regorgeait de gens dont l’habillement, pour de différentes raisons, ne respectait pas leur appartenance d'origine. Ce phénomène pourrait avoir contribué à produire, avec le temps, un nouveau paradigme d’identité individuelle, moins superficiel et plus enraciné dans le profond.