Résumé : « Petits poètes », c’est ainsi que Théophile Gautier nomma – et sauva – des versificateurs du xviie siècle méprisés. Mais que sont ces « petits poètes » ? Y a-t-il encore un sens à isoler une telle catégorie ? Cet article propose de reconsidérer ces questions à la lumière des Vies de Guillaume Colletet, l’un des premiers bilans de la production poétique française et, à partir des perspectives qui s’en dégagent, d’analyser des cas singuliers tels Adam Billaut, Charles Beys ou Louis de Neufgermain.