Résumé : L’article propose d’étudier les parodies d’opéras créées sur la scène de la Comédie-Italienne à la fin du xviie siècle. Si celles-ci relèvent de la sphère des minores, elles sont le symptôme de la porosité des frontières et de la résistance à la politique des privilèges, n’entrant pas en contradiction avec la culture canonique. La culture savante et la culture populaire sont, en fait, l’avers et le revers d’une même médaille : le goût du public parisien pour l’opéra lullyste.