Résumé : L’héritage narratif des conteurs de la Renaissance dans l’Histoire comique de Francion est un défi de Sorel, romancier comique, à ses lecteurs. Cette influence littéraire, souvent grivoise et scatologique, et que Sorel marginalisera dans ses écrits critiques, demande une lecture aussi active qu’espiègle : le jeu fictionnel avec les marges de la bienséance et du genre romanesque invite non pas à se réjouir d’une « écriture ordure », mais à interroger le choix de cette « extravagance » narrative.