Résumé : L’article confronte les trajectoires d’écrivains protestants passés au Refuge, Denis Veiras, Anne de La Roche-Guilhen, Simon Tyssot de Patot, Anne-Marguerite Petit-Du Noyer, au prisme de la minorité : leur mobilité a joué dans une approximation critique qui schématise leur parcours marginal. Leurs choix génériques témoignent de leurs stratégies pour capter des publics dotés d’une expérience du conflit, auprès desquels ils cherchent à susciter une pratique de la double lecture.