Résumé : Cet article s’attache à relire les deux « tragédies à machines » de Corneille (Andromède ; La Conquête de la Toison d’Or) dans leur ancrage expressif et ambigu au Grand Siècle. Les deux textes « mineurs » de Corneille seront, de ce fait, une sorte de mise en abyme (théorique et argumentative) des frontières polémiques de la « vraisemblance » au xviie siècle et, en même temps, des emblèmes d’un spectacle total – « pour les yeux » – que les Poétiques se voient contraintes de légitimer depuis Aristote.