Aller au contenu

Classiques Garnier

Table des matières

907

Table des matières

INTRODUCTION GÉNÉRALE     7

PREMIÈRE PARTIE

LA PATRIMONIALISATION
DES AUTEURS

AUX GRANDS HOMMES, LÉDITION RECONNAISSANTE    39

Le grand homme    39

Un culte des grands hommes    39

Les hagiographies décrivains    41

Usages anachroniques
de la notion moderne d« auteur »    44

De la relativité des grands hommes    46

Lœuvre complète : vers un panthéon éditorial    46

Les œuvres complètes de la fin du xixe siècle    46

Lédition de « Kehl » des œuvres de Voltaire    50

Chateaubriand et Victor Hugo, patrimoines nationaux    51

La bibliographie auctoriale    53

Conclusion    56

LŒUVRE SOUS TUTELLE    59

Les légitimités légales : le substitut de lauteur    59

Du privilège au droit dauteur    60

La légitimité du « géniteur »    63

La délégation autorisée de la légitimité    66

908

Incidences de la surveillance morale
et des revendications financières    68

Le mythe de la fidélité à la volonté    72

Délimiter son Œuvre    73

Les recommandations décrivains    76

Les revendications testamentaires    77

« Brûlez ! » : ces chefs-dœuvre préservés de leur auteur    80

Les volontés à géométrie variable    83

Lart de faire parler les morts    85

Conclusion : lédition comme interprétation
dune volonté    89

Élargissement du domaine de la corruption :
il ne peut en rester quun    90

Co-auteur, corrupteur ?    91

Les œuvres croisées    94

Les traductions    95

Les productions non littéraires    97

Le statut du texte non authentifié   100

Le statut des éléments rattachés à lœuvre   102

Conclusion   105

LES CLASSIQUES MODERNES, MODÈLES POUR LA NATION   107

Objectif de lédition « classique » : léducation   107

Former le citoyen   108

Les classiques face à la morale et à la justice   109

Lédition critique peut-elle rendre inoffensif un texte ?   112

Les textes parascolaires : lÉtat décide, léditeur exécute   118

Le profil des éditeurs scientifiques   118

Les scolaires pour cible   120

Létablissement du texte et son annotation   123

Les effets de lagrégation   125

Les thèses complémentaires (1903-1969)   131

Le « classique » moderne : évolution des représentations   138

Le classicisme français   139

Les aléas de la constitution du patrimoine   141

Ronsard et Chénier : deux classiques romantiques   144

909

Lévolution des classiques officiels   146

Conclusion   149

DEUXIÈME PARTIE

LA PATRIMONIALISATION
DES ŒUVRES

LA CONSTITUTION DARCHIVES PUBLIQUES   155

À la recherche du patrimoine national   157

Étatisation des sociétés savantes   157

Le moment romantique   159

Le « génie du peuple »   161

La sauvegarde des textes modernes   163

Le rapport Cousin (1842)   164

Le don darchives dauteurs   167

Une société savante au xxe siècle : la STFM   170

Lexploitation des fonds   175

Les patrimoines en péril   180

La disparition de documents   181

Identifier et convaincre le collectionneur   182

Souscriptions, dations et préemptions   187

Des archives privées dans des fonds publics   191

Conclusion   192

LES VALORISATIONS DÉLÉGUÉES DES PATRIMOINES   193

Retrait progressif de lÉtat et délégation à des instituts   193

Dernières exceptions : les commissions nationales   193

Instituts savants, mécènes officiels   195

Lutter contre les lacunes du patrimoine   198

Incitations à la valorisation darchives nationales   200

Comment réveiller les archives dormantes ?   200

Obstacles matériels à la consultation des archives   202

Les chercheurs saisissent-ils lopportunité ponctuelle ?   204

910

Le domaine public : une aubaine commerciale   206

Anniversaires et célébrations nationales   207

Les récompenses   209

Le patrimoine communautaire   218

Les motifs identitaire et ethnique   219

Le motif genré   220

Les motifs partisan et religieux   221

Les associations damis décrivains   224

Le mécénat intéressé   228

Ouverture : « Les Classiques du peuple »,
un exemple de lecture partisane   230

Origines de la collection   230

Le choix des auteurs   236

Le choix des œuvres   238

Les références marxistes   239

Conséquences : juger les écarts
par rapport à lidéologie marxiste   244

Conclusion   247

RIEN NE SE PERD – CORPUS VALORISÉS   249

Les frontières amovibles de lœuvre   250

Les paroles apocryphes   250

Les extractions   252

Lédition exponentielle   254

Les recueils   257

Le comparatisme et la greffe dœuvres   259

Lappendice   260

Le rôle de lhistoire littéraire   269

Le journal intime : un genre qui tarde à saffirmer   269

Le statut de la correspondance   272

Un genre épistolaire ?   275

Correspondances active et croisée   276

Lexploitation des archives modernes   280

Usages éditoriaux des manuscrits   280

Les corpus nés des études sur la genèse   283

911

Sciences humaines et notes de cours   287

Conclusion   289

TROISIÈME PARTIE

COLLATIONNER ET PRÉSENTER
LES TÉMOINS

LHEURISTIQUE (RÉPERTORIER LES TÉMOINS)   293

Bibliographies et stemmas   293

Du récit de lhistoire de lœuvre
à la bibliographie primaire   294

Vers la liste des versions exclusivement imprimées   297

Lintroduction des stemmas par la STFM   300

Influence de la tradition philologique pour textes anciens   303

Influence de la tradition anglaise   306

Limpulsion anglaise   309

La New Bibliography   310

Introduction de la méthode en France   311

De lutilité relative de la bibliographie matérielle   314

Problèmes pragmatiques   315

Recenser les témoins   316

Localiser les témoins   321

Différence de statut des versions :
imprimés et manuscrits   323

La recherche en archives, de la condition sine qua non
à toute édition critique au récit exotique   325

Conclusion   326

LE TRAITEMENT ET LA COLLATION DES VARIANTES   327

Quest-ce quune variante ?   327

Variantes anciennes et modernes   328

Pratique analogique et pratique anachronique   329

Les variantes de transmission et les variantes décriture   332

912

Diverses propositions de classement   335

La Variantistica, ou comment sadapter
à un problème matériel   336

La collection des « Grands écrivains de la France »   338

Prémisses : les variantes de La Henriade de Voltaire,
par Nicolas Lenglet du Fresnoy   339

Appliquer un traitement philologique ancien
aux textes modernes   343

Essor de la charte éditoriale   345

Un principe éditorial : lexhaustivité   350

Pragmatique de la collation   352

Lart de la collation, de Gustave Rudler
aux pratiques collaboratives   357

Gustave Rudler : pour une collation méthodique   357

Paul Laumonier : proposer un outil de travail   359

Vers les éditions semi-critiques   360

Pierre Buge et le modèle français
de la seconde moitié du xxe siècle   364

Les collations numériques :
OCR et collations collaboratives   367

Conclusion   370

LA RECHERCHE DERGONOMIE   373

La folie des signes   373

Historische-kritische Ausgabe : le modèle allemand   373

Les signes privilégiés pour les ajouts et les suppressions   376

Une tentative éditoriale génétique :
la collection « Paralogue »   381

Lisibilité de la table des signes diacritiques :
lavantage du numérique   383

Comment désengorger les volumes   384

Éditions hybrides et sites compagnons   384

Proposition pour isoler les variantes   387

Vers un compagnonnage péritextuel ?   389

Les éditions pluriversionnelles   390

Une présentation tributaire de corpus particuliers   391

913

Des éditions pour spécialistes ?   392

Un pas vers le grand public   394

Le regard généticien : l« édition verticale »   395

Solutions numériques
contre la hiérarchie des versions   396

Conclusion   398

MONTRER LA DYNAMIQUE DE LŒUVRE   399

Montrer un work in progress   399

La présentation synoptique des Essais de Montaigne   400

La différenciation typographique   402

Usage de la couleur   404

Tentatives numériques   405

Le rêve de la génétique : imprimer un mouvement   407

Conclusion   410

Synoptiques sur éditions papier   411

Un outil de travail   411

La synoptique cantonnée au péritexte   412

Éditions synoptiques intégrales   414

Audience et limites des éditions synoptiques   417

Synoptiques numériques   418

Conclusion   421

QUATRIÈME PARTIE

THÉORIES DE LÉDITION CRITIQUE

RETOUR AUX SOURCES

Influences des germanistes et des médiévistes   427

Laura du manuscrit et de la version princeps   427

Le manuscrit reconnu comme seul témoin valable :
le rapport Cousin   428

Introduction de la méthode allemande en France   429

Le statut du deuxième tirage   432

914

Les fac-similés et les reproductions du « vrai » texte   434

Premier pas vers le fac-similé   436

Lédition musicale : lUrtext comme réaction
contre les corruptions   438

Avantages et inconvénients du fac-similé   439

Conséquences philologiques de quelques politiques
de conservation par reproduction   442

Le fac-dissimilé   443

L« originale » : un argument publicitaire   445

Le mythe de loriginale   445

Loriginale identifiée comme la version primitive   447

La conciliation de deux critères :
vers la version originale définitive   451

Une opportunité économique   453

L« originale », un terme marketing ?   456

La raison bibliophilique   458

Conclusion   461

VERSIONS HISTORIQUES   463

Fraîcheur de lédition princeps   463

Lanson et ses successeurs :
la princeps et son importance historique   463

Le rôle de la Société des textes français modernes   466

Les versions « primitives » des œuvres de Corneille   467

La version « historique » par sa qualité ou sa particularité   469

La construction de lédition de référence   470

Intérêt de la version pour lhistoire littéraire   473

Le prestige de traducteurs et de préfaciers   474

Des exemplaires singuliers   475

La date de naissance dune œuvre   476

Les conséquences du mythe du retour aux origines   477

Préoriginales et première diffusion publique   478

Quand naissent les pièces de théâtre ?   480

Écueils de la représentation livresque dune œuvre   482

Conclusion   483

915

LAPPROCHE IDÉALISTE

Léditeur scientifique comme conservateur-restaurateur   485

À la recherche des œuvres perdues   486

La quête du Graal   486

Léditeur comme archéologue   487

La fascination pour les documents fantômes   489

La philologie-fiction   493

La reconstitution darchétypes   494

La Quelle (ou « source Q ») et les essais de restitution   494

Karl Lachmann : reconstituer larchétype   496

Les œuvres connues à travers des notes de cours :
les Quelle modernes   497

New Bibliography et ideal copy   500

Éditer avec des « si » : conjectures pour décider des « fautes »   502

Les erreurs de lauteur   503

Les erreurs des copistes   504

Corriger des erreurs supposées évidentes   509

Les conjectures communes : « LEsprit pur » de Vigny   511

Défauts matériels et défauts de structure   515

Comment signaler les interventions ?   516

Conclusion   517

LAPPROCHE TÉLÉOLOGIQUE   519

La dernière version autorisée   519

La destruction des états préparatoires   520

Influence de l« encadrée » de Voltaire   521

Linfluence des textes religieux et des éditions de Gœthe   524

Un axiome   525

Éditions définitive et ne varietur   529

Édition ne varietur   529

Édition « définitive » selon lauteur   531

Édition posthume autorisée   533

Édition définitive selon léditeur   534

Des versions optimales : lUlysse de Gabler   536

Contre lidéal du progrès   538

916

Lédition comme éternelle remise en ordre   539

Laura des fragments   539

Donner une forme à de linforme   540

Le paradoxe de léditeur dœuvres non autorisées :
la révision permanente   543

De La Volonté de puissance aux Fragments posthumes   545

Le numérique comme table de travail   546

Poursuivre le travail de lauteur   547

Conclusion   551

LA SOCIOLOGIE DES TEXTES   553

Comment transcrire des éléments non écrits   554

Comment marquer loralité ?   554

Le théâtre et sa mise en scène   557

Les cours et conférences   566

Jusquoù pousser la fidélité ?   568

Authenticité des éléments en périphérie :
titre, nom dauteur, résumés   570

Aspects matériels et graphiques   576

Les mises en vers : répondre à une convention   581

Spécificités de lédition originale :
la pagination et lerratum   583

Lanarchie dans la tradition éditoriale française   585

Convertir la ponctuation et lorthographe ?   586

La normalisation des brouillons   587

De la relativité de la ponctuation   588

Rendre homogène et cohérente la graphie   592

Adapter lœuvre à son milieu : éditer ou traduire ?   597

Un risque : corriger les effets de style   598

Remèdes   600

Conclusion   601

917

CINQUIÈME PARTIE

DISCOURS SAVANTS

LES PREMIERS PAS DE LANNOTATION   607

La note humaniste et rhétorique   608

Notes, remarques, observations   609

La note comme discussion : cest la faute à Voltaire !   612

… et son déclin tardif   617

La note moderne   622

Le modèle des thèses complémentaires   622

La note honteuse   626

La bibliographie érudite   629

Dérivée de lédition variorum ?   630

Fonctionnement   632

Du commentaire exponentiel à lédition enrichie   634

Avantages et risques du numérique   636

Conclusion et remarque sur la pérennité du commentaire   638

LA RECHERCHE DES SOURCES   641

Connaître lorigine du texte   641

Linfluence relative des critiques romantiques
et la réaction dHippolyte Taine   642

La polémique autour des sources   644

Vers la constitution des bibliothèques dauteur   648

Comparatisme et intertextualité   652

Vers une conception exclusivement livresque de la source   657

Le degré de fiabilité de la source   658

De la morale   658

Comment donner des garanties sur la source ?   660

Lapport de linformatique   665

Lexigence de vérité   665

Vérifier les écrits   665

Les faux témoignages de Chateaubriand   667

918

Les sept lacs de Rousseau   668

Les explications par le visuel : les cartes   670

Conclusion   674

RÉDUIRE LA DISTANCE DE LŒUVRE AVEC LE LECTEUR   675

Les écarts linguistiques   676

Les écarts par rapport à la norme : mots rares et stylèmes   676

Le projet de lexique de labbé Victor Verlaque   679

Lidentification des mots difficiles   680

Lexiques étrangers et spécialisés   684

Avec quoi expliquer ?   688

Les conversions intégrales : éditions mixtes, jumelles,
synoptiques et bilingues   691

Le juxtalinéaire : pour lacquisition des langues   691

Projet avorté dédition double
pour les « Grands écrivains de la France »   692

Les volumes daccompagnement et les éditions jumelles   693

Éditions pluriprésentationnelles et facilités numériques   694

Les noms de personnes   697

Les clefs   699

Lallusion nominative   704

Localiser la mention du nom propre   707

Les noms dans les journaux et correspondances   709

Conclusion   715

SIXIÈME PARTIE

ACCÈS À LŒUVRE

CARTOGRAPHIER ET ORGANISER LE CONTENU   721

Les sommaires : du résumé à la table des contenus   721

Fonctions et usages du résumé   721

Évolution de la terminologie   727

Les tables dans les éditions de correspondances   730

919

Le classement alphabétique : un critère neutre   732

Un nécessaire refus de la linéarité ?   733

Le plan numérique de lœuvre   735

Diviser et numéroter le contenu   739

Fonctions sociale, religieuse et pratique   740

Diviser lœuvre littéraire   741

Numéroter les paragraphes   742

Numéroter en fonction du contenant :
volumen, codex et numérique   744

Organiser les contenus : de lagencement thématique
à lagencement chronologique   746

De lagencement générique à lagencement thématique   747

La tournure prise par le classement thématique
au xixe siècle   749

Lorganisation analytique dans La Comédie humaine   751

Linfluence de la critique biographique   752

La « méthode historique »   756

Conclusion   761

LES TABLES SYNOPTIQUES DES CONTENUS
(« TABLES DE CONCORDANCE »)   763

La conversion des renvois : assistance à la circulation
entre les versions   763

Les tables de contenus danciennes éditions
(les tables sans concordance)   764

Un outil philologique : retrouver linformation
présente dans les archives   765

Un outil pratique : convertir les renvois
vers une édition de référence   766

La table de concordance des Pensées de Pascal   769

Comprendre les remaniements de lœuvre   772

Circuler entre différents états dune œuvre
sans division   772

Les tableaux des constitutions progressives   774

Histoire de laccroissement
du Dictionnaire philosophique de Voltaire   777

920

Tableaux comparatifs des Fleurs du mal
(de 1911 à aujourdhui)   778

Les tables analytiques de concordance   786

Conclusion   787

Présentations génériques et propositions morphologiques   788

Les correspondances   789

Les recueils de maximes   792

La concordance dans le texte   798

Les tableaux synoptiques enrichis   799

Propositions alternatives à la linéarité
de la table de concordance   801

Conclusion   802

LES ACCÈS NON-LINÉAIRES AU TEXTE
(TABLES ANALYTIQUES, INDEX ET CONCORDANCIERS)   803

Les coulisses de la table analytique au xixe siècle   804

Le processus de la création des cartes   805

Les raisons dun échec   807

La subsistance des tables analytiques   811

Renouveau des index au xxe siècle   815

Terminologie   815

Années 1960 : revendications lexicologiques   817

Le renouveau : Hubert de Phalèse   821

Nouvelles formes de lindex au format numérique   824

Quelques problèmes soulevés par les index   826

Pérennité, lemmatisation, homonymes et coût   827

La fiabilité du corpus   830

Le champ des possibles et leuphorie numérique   833

Conclusion   835

CONCLUSION GÉNÉRALE   837

Spécificités des œuvres modernes   837

Typologie des théories   839

La consécration de lauteur par les téléologiens   840

Essor dune science   842

921

Lédition critique aujourdhui et demain   843

Possibilités offertes par linformatique   844

Deux orientations actuelles de lédition électronique   846

Deux écueils de lédition électronique :
la procrastination et la péremption   847

Pour une épistémologie de lédition critique   850

GLOSSAIRE   853

DICTIONNAIRE DES THÉORIES ET THÉORICIENS NOTOIRES,
ÉDITEURS SCIENTIFIQUES, LABORATOIRES, SOCIÉTÉS
SAVANTES, COLLECTIONS, INSTITUTIONS INFLUENTES,
LOGICIELS SPÉCIALISÉS DANS LÉDITION CRITIQUE   861

INDEX NOMINUM   883