Résumé : La métaphore apparaît à Érasme comme la figure qui, plus qu’aucune autre, donne à une expression la saveur d’un adage. À l’instar d’Aristote, il la conçoit comme un vecteur de sens et un instrument de connaissance. D’une part, la métaphore se montre en mesure de recomposer la réalité en rapprochant deux termes éloignés. D’autre part, elle transpose dans le présent les langues et les disciplines de l’Antiquité, éclairant ainsi d’un jour nouveau la sagesse chrétienne.