Résumé : La notion de romanesque psychologique, telle qu’Albert Thibaudet l’analyse dans son article sur Le Bal du comte d’Orgel, permet de dessiner les frontières entre le roman rose (fondé sur les stéréotypes), et le roman sentimental, fondé sur l’invention et l’inattendu, et qui appartient de plein droit à l’espace littéraire. En jouant sur ce qui constitue l’essence même du romanesque et en optant pour un dispositif ironique, Radiguet confère au roman sentimental une nouvelle légitimité.