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Classiques Garnier

Chronologie (1811-1814)

  • Publication type: Book chapter
  • Book: Mélodrames. Tome V, volume I. 1811-1814
  • Pages: 13 to 15
  • Collection: French Theatre Library, n° 71
  • CLIL theme: 3622 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Théâtre
  • EAN: 9782406105541
  • ISBN: 978-2-406-10554-1
  • ISSN: 2261-575X
  • DOI: 10.15122/isbn.978-2-406-10554-1.p.0013
  • Publisher: Classiques Garnier
  • Online publication: 03-15-2021
  • Language: French
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chronologie
(1811-1814)

1811

Au début de lannée, Pixerécourt écrit une comédie-folie en 3 actes, Dulcinée du Toboso, ou le Chevalier de la triste figure, qui ne sera jamais représentée. Le manuscrit est conservé dans les archives de lauteur.

Le 27 janvier, représentation à Varsovie de Marguerite dAnjou sous le titre Malgorzata z Andegawii, królowa angielska (Marguerite dAnjou, reine anglaise, traduction dAleksander Chodkiewicz).

Le 23 mars, première représentation au Théâtre Impérial de lOpéra-Comique du Berceau, divertissement en un acte à loccasion de la naissance du roi de Rome. Geoffroy, dans le Journal de lEmpire, rend ainsi compte de la pièce : « LOpéra-Comique est le premier des grands théâtres qui se soit emparé de ce précieux sujet qui enflamme la verve de tous les poètes. M. Pixerécourt les a tous devancés par son empressement ; il a le premier présenté à ce théâtre une pièce en état dêtre jouée, deux jours après lheureux événement. [] Louvrage a fait grand plaisir, et navait pas besoin pour réussir des privilèges du sujet. Les couplets sont ingénieux, frais et brillants ; lesprit et le sentiment sy réunissent. »

Du 15 juillet au 5 août, rédaction du Précipice, ou les Forges de Norvège.

Le 30 octobre, première représentation du Précipice, ou les Forges de Norvège, mélodrame en 3 actes, au théâtre de la Gaîté. La pièce avait été autorisée le 14 octobre par les censeurs.

1812

Parution, à Amsterdam, chez léditeur Gartman, de Clara en Seraphina, of de spelonk op het eiland Majorka (Clara et Séraphina, ou la Caverne de lîle de Majorque), mélodrame daprès la Citerne par C. Al. Van Ray.

La même année paraît, toujours à Amsterdam, une adaptation du Précipice, ou les Forges de Norvège sous le titre De Afgrond, of de Smederijen van Noorwegen (Le Gouffre, ou les Forges de Norvège), par D. J. Kamphuisen.

Au mois de mars, Pixerécourt écrit Le Fanal de Messine.

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Le 6 mars, le Théâtre national de Varsovie donne une représentation des Ruines de Babylone, traduites en polonais par Józef Pawlowski sous le titre Ruiny Babilonu czyli Zaïda i Giafar.

Le 22 mai, Le Fanal de Messine est examiné par le bureau de la censure qui, semble-t-il, exige le remaniement du 3e acte. Le permis de représenter sera accordé au théâtre de la Gaîté le 16 juin.

Le 23 juin, première représentation au théâtre de la Gaîté du Fanal de Messine, mélodrame en 3 actes.

Le 1er juillet, Pixerécourt commence la rédaction du Petit Carillonneur, ou la Tour ténébreuse. La pièce sera achevée le 24 septembre.

Le 16 octobre, Le Petit Carillonneur est examiné par les censeurs, qui exigent quelques modifications. Le permis dafficher et de représenter sera accordé au théâtre le 23 novembre.

Le 24 novembre, première représentation au théâtre de la Gaîté du Petit Carillonneur, ou la Tour ténébreuse, mélodrame en 3 actes.

1813

Entre le 27 juin et le 12 août, rédaction du Duc de Bourgogne, ou la Lorraine sauvée.

Le 14 août, Le Duc de Bourgogne, ou la Lorraine sauvée, devenu Charles le Téméraire, ou le Siège de Nancy est soumis à lexamen des censeurs, qui interdisent sa représentation.

En septembre, reprise de La Citerne au théâtre de la Gaîté.

Le 7 décembre, première représentation de LEnnemi des modes, ou la Maison de Choisy, comédie en 3 actes et en prose, au Théâtre de S. M. lImpératrice (Odéon). La pièce est mal reçue par la critique.

1814

Le 1er janvier, Pixerécourt est nommé inspecteur dans ladministration des Domaines (Archives de la direction de lEnregistrement et du Timbre de la Seine).

Le 7 janvier, représentation à Lviv (Ukraine) de La Femme à deux maris sous le titre Przeznaczenie, czyli Zona dwoch mezów (Destinée, ou la Femme à deux maris, traduction de Dominik Jakubowicz).

Du 1er mars au 28 mai, rédaction du Chien de Montargis, ou la Forêt de Bondy. La pièce sera autorisée par le bureau de la censure le 4 juin, jour de promulgation de la Charte constitutionnelle par Louis XVIII.

Le 18 juin, première représentation au théâtre de la Gaîté du Chien de Montargis, ou la Forêt de Bondy, mélodrame historique en 3 actes.

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Le 10 août, Charles le Téméraire est de nouveau soumis à lexamen de la censure et examiné selon les lois nouvelles promulguées sous la première Restauration. Cette fois-ci, la pièce est autorisée.

Le 30 septembre, Le Chien de Montargis est représenté au Théâtre Royal, à Covent Garden (Londres), sous le titre Murder Will Out, or The Dog of Montargis (traduction de William Barrymore). Le succès attise la concurrence des théâtres londoniens qui proposent dautres adaptations du Chien de Montargis,jouées ensuite dans différentes villes des États-Unis.

Le 26 octobre, première représentation au théâtre de la Gaîté de Charles le Téméraire, ou le Siège de Nancy, mélodrame historique en 3 actes. Jouée jusquen mars 1815 puis bannie pendant les Cent-Jours, la pièce sera reprise avec succès un mois après le retour des Bourbons sur le trône.

En novembre, représentation au théâtre dAmsterdam du Chien de Montargis, sous le titre Hondentrouw, of de Moord in het woud van Bondy (La Loyauté des chiens, ou le Meurtre dans la forêt de Bondy, traduction de C. Vreedenberg).

Dans son numéro du 20 décembre 1814, Le Nain jaune, ou Journal des arts, des sciences et de la littérature prend clairement parti dans « la guerre des Classiques et des Romantiques » par la voix de son rédacteur, Louis-Augustin-François Cauchois-Lemaire, dit Lemaire, qui écrit : « Considérant encore quil existe, dans différentes parties de la France, et à Paris, au sein même de lInstitut, des poètes dramatiques et des écrivains philosophes, moralistes et religieux qui sont en butte à toutes sortes de vexations, dhumiliations et de tortures à cause de la courageuse fermeté avec laquelle ils refusent de plier la tête sous le joug des classiques ; [] que les œuvres romantiques des sieurs Guilbert Pixerécourt, Caignez [sic], Hubert, de Koch, etc., sont reléguées honteusement sur les remparts, entre les tréteaux des farceurs Bobêche et Galimafrée et les phénomènes et monstruosités de toute espèce ; [] sont convenus des articles suivants [dont le premier] : Les hautes puissances littéraires contractantes prendront le titre de Confédération romantique, et auront pour devis et épigraphe : Mort aux classiques. »